De la ville à la campagne: une découverte de la nature

 
 

Je suis très citadine. Née dans l’ombre de l’aciérie ici à Cardiff, notre maison de famille à échappé à la démolition des quartiers ‘insalubres’ de seulement 18 mètres.

C’est pourquoi mes ami·es sont étonné·es lorsque nous faisons des randonnées à la campagne et l’on rend compte que je sais faire la différence entre le Vesce jargeau et le Vesce commune, et que je reconnais le Lamier blanc et la Cardamine des près.

C’est faux que les enfants qui grandissent en ville ne connaissent pas et n’apprécient pas la nature – d’autant plus dans les années 70 et 80 où nous escaladions les arbres des jardins publics et jouions sur les terrains vagues où la nature reprenait peu à peu son territoire.

Une grande partie de mes premières connaissances sur le monde naturel venait, pourtant, de l’auteure Enid Blyton. Je ne parle pas du Clan des Sept ou du Club des Cinq, bien que j'aie été une fervente admiratrice, mais de ses livres sur le milieu naturel, beaucoup moins connus de nos jours.

Aujourd'hui, ils sont parfois ridiculement fantaisistes, mais ils m'ont néanmoins appris à connaître les plantes et les oiseaux, les coquillages et les têtards, leçons qui sont restées gravées dans ma mémoire.

Apercevant la bourse-à-pasteur je vois toujours plutôt un porte-monnaie d’elfe. Et lorsque je vois des frondes de fougères se recroqueviller contre le gel, je sais que les fées des champs sont passées par là pour rentrer les minuscules frondes et les enrouler.

Je pense que je vivrai toujours en ville. J'aime l’existence des trottoirs, l'éclairage public, la proximité des cinémas et des théâtres, le choix des restaurants.

Mais j'adore randonner à la campagne. Je vous montrerai le Populage des marais dans les zones humides et l'ajonc commun sur les collines galloises et je vous expliquerai la différence entre le marronnier commun et le châtaignier doux (même si je continue de chercher un arbre chargé de fruits, allant des glands aux citrons, et d'apercevoir la fée Soyeuse et Rond de Lune parmi ses branches).


Navigating Nature: from city to countryside

I’m a city girl. Born a quarter of a mile from Cardiff’s steelworks, my family’s home missed the 1970s slum clearance by 20 yards.

Purple vetch in the wetlands

So it surprises friends when we’re out walking in the countryside and I can tell the difference between Tufted Vetch and Bramble Vetch and recognise White Dead Nettle and Cuckoo Flower.

It’s not true that children who grow up in a city don’t know and appreciate nature, especially in the 70s and 80s when we were out climbing trees in city parks and playing on the wasteland where those houses mentioned above had once been and where the natural world was gradually reclaiming its territory.

For a lot of my early nature knowledge, though, I have Enid Blyton to thank. I’m not talking about the Secret Seven or Famous Five, although I was an avid fan as a child. Fewer people now are familiar with her nature books, “Nature Lessons” or the “Nature Lover’s Book”. Now cringingly whimsical in places, nevertheless they taught me about plants and birdsong, shells and tadpoles, and the lessons stuck.

Admittedly I still think of Capsella bursa-pastoris (Shepherd’s Purse) as purses for elves. And when I see fern fronds curling up against the frost, I know that the field fairies have been along tucking in the tiny fronds and rolling them up.

I think I’ll always live in a city. I like pavements, street lighting, proximity to cinemas and theatres and a choice of restaurants. But I love walking in the countryside. I’ll show you Marsh Marigold in the wetlands and common gorse on the Welsh hills and explain the difference between Horse and Sweet Chestnut (even if I am still trying to find a tree laden with fruit from acorns to lemons and glimpse Silky and MoonFace among its branches).


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